Mon histoire :

 Je m’appelle Norie Miller et j’ai vu le jour il y a tout juste 17 ans à Rosewood. Je suis née d’une mère célibataire et d’un père inconnu. Malheureusement ma mère est décédée seulement quelques semaines après ma naissance. C’est là que j’ai quitté Rosewood pour Sitka en Alaska, ville où ma grand-mère est née et a grandi, ville qu’elle n’a jamais quittée et qu’elle ne quittera pour rien au monde. A cette époque, ma grand-mère n’était pas là seule à ce « battre » pour obtenir ma garde, puisque mon oncle, le petit frère de ma mère aurait lui  aussi souhaité m’élever. Mais une mauvaise situation professionnelle, financière et personnelle donnera raison à ma grand-mère.

J’ai donc grandi à Sitka, une petite ville, où tout le monde connaît tout le monde et où tout le monde se salue. Pourtant, je dois reconnaître que je ne me suis jamais vraiment sentie bien là-bas. J’avais beaucoup de peine à m’intégrer, parce que pour mes camarades j’étais différente, je n’avais pas comme eux un père et une mère, mais juste une grand-mère un peu vieux jeu et un oncle qui avait quitté la ville à peine majeur pour voyager. Mais revenons à moi, j’étais une enfant plutôt solitaire et réservée de part le faite qu’on ne me laissait pas ma chance de m’intégrer et de me faire connaître. En grandissant, je n’ai pas vraiment changé, je suis restée gentille, douce, souriante, drôle quand on me laisse l’être, combative, positive, patiente et je suis aussi quelqu’un qui aime aider les gens en qui j’ai confiance quitte à m’oublier un peu. Comme ça au premier abord je peux paraître froide et dur, mais il n’en n’ai rien quand on prend le temps de me connaître.

Je suis restée très proche et attachée à ma grand-mère comme à mon oncle, même si ma grand-mère ne m’a jamais laissé aller le voire à Rosewood, c’est toujours lui qui c’est déplacé. Ma grand-mère disait que mon oncle était un grand enfant et que c’est pour ça qu’elle ne voulait pas me laisser aller chez lui même pendant les vacances, car elle pensait que j’avais besoin d’un cadre solide avec des limites et des règles à respecter. Je n’ai jamais vraiment compris son point de vue, d’autant que moi j’aurai vraiment adorer aller à Rosewood, car c’était la ville où ma mère avait vécu les 5 dernières années de sa vie, et c’était là aussi où vivait mon oncle. Il avait repris la maison de ma mère après son décès, et avait beaucoup changé et grandit, ma grand-mère était probablement la seule à ne pas le voire.

Mais quand ma grand-mère est décédée il y a quelques jours, tout à changé pour moi, surtout le jour et le lendemain de sa mort car pour la première fois je me suis retrouvée toute seule dans cette grande maison vide. Je ne me sentais pas très en sécurité et j’envoyais des messages tous les moments à mon oncle pour savoir quand il arriverait. Le temps m’avait paru très long et j’ai été vraiment soulagée de voire arriver mon oncle le lendemain…
Et quelques jours plus tard mon oncle et moi nous avons quittés Sitka pour aller en direction de Rosewood. J’étais très heureuse de retrouver mon oncle et de pouvoir passer du temps avec lui. Je l’écoutais me dire qu’avant de quitter Rosewood il m’avait préparé une chambre dans sa maison, qu’il avait repeint les murs et qu’il espérait que j’y serais bien. Une fois arrivé à Rosewood j’ai aidé mon oncle à vider la voiture avant de commencer à prendre possession de ma nouvelle chambre à Rosewood.

Mais tout à coup alors que je rangeais mes affaires, quelque chose de très bizarre c’est passé, je n’ai pas vraiment compris ce qui arrivait et je ne saurais pas comment l’expliquer. Ce que je sais c’est que mon oncle à paniqué tout comme moi et qu’il est venu me rejoindre dans ma chambre pour voire si j’allais bien… Une fois remis de nos émotions, nous sommes tout les deux sorti de la maison et nous avons été voire ce qui se passait dehors, c’est là que nous avons appris que le maire de Rosewood avait fait apparaître un dôme transparent et incassable au dessus de la ville, on nous dis que désormais plus personne ne pourrait rentrer ou sortir de la ville. Mon oncle n’apprécia pas trop l’idée, de mon côté je me sentais un peu bizarre, après tout je me retrouvais enfermée dans une ville que je ne connaissais pas et dans laquelle je venais à peine d’arriver. Je ne savais pas trop quoi penser de la situation, mais ce que je savais par contre c’est que ce dôme pourrait être l’occasion pour moi de revenir sur les traces de mon passé, où plutôt sur le passé de ma mère. Et le faite d’être enfermée me permettrais de faire connaissances avec les gens de la ville et pourquoi pas en savoir plus sur ma mère, sur qui elle était et peut être que quelqu’un de la ville savait qui était mon père.
D’un autre côté, j’avais un peu peur. Peur de me mettre certaines personnes de la ville à dos en voulant « mener ma petite enquête » sur ma mère et mon passé. Sans parler du faite que j’avais peur aussi de ce que je risquais de découvrir sur ma mère. Et si je n’étais pas prête à entendre ce que je pourrai apprendre sur elle ? Et si je faisais une erreur de vouloir en savoir plus sur elle ? Est-ce que je ne devrais pas laisser le passé derrière moi ? Après tout c’était là qu’était sa place… Des tas de questions se bousculaient dans ma tête, des questions auxquelles je n’avais pas de réponses pour le moment... Mais j’espérais qu’au file des jours je trouverais des réponses à mes questions.
En ce qui concerne le dôme je dois dire que je ne sais pas trop si je suis pour ou contre. En faite, je ne sais quoi en penser pas pour les diverses raisons dont j’ai parlé un peu plus haut.

Ma relation avec Amanda :

Je n’avais pas de relation au sens propre du terme avec Amanda étant donné que je n’ai jamais vécu à Rosewood et qu’elle s’est suicidée avant que je n’aie la chance de la croiser dans les rues de la ville. Mais je dois dire que mon oncle m’a parlé d’elle, il ne la connaissait pas vraiment, il lui parlait parfois quand elle venait boire un verre ou manger là ou mon oncle travail.
Mais je dois dire que ça m’a fais vraiment bizarre d’apprendre qu’une jeune femme pas tellement plus âgée que moi puisse mettre fin à sa vie. Je ne savais pas vraiment ce qui avait vraiment pu la pousser à le faire, mais en même temps je ne savais pas grand choses sur elle et je ne me permettais pas de la juger. Car pour en arriver à faire ça elle devait vraiment être en souffrance. Et la souffrance ça je savais ce que c’était et je savais à quel point c’était dur parfois de gérer les choses et appréhender les événements de la vie normal. Tout paraissait plus grave que ça ne l’était réellement…

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